Les Terre à Terre

Le projet

Créée en mai 2024, l’association Les Terre à Terre a pour objectif de contribuer à la restauration du bocage normand tout en formant des jeunes en situation de handicap ou ayant des troubles du comportement. 

L’association porte des projets d’aménagement, de création ou de rénovation de bout en bout dans les domaines de l’espace vert, des espaces naturels et des productions agricoles.

La prise en main de ces projets se passe de la phase d’étude à la mise en œuvre, puis au suivi et à l’entretien. Ces espaces sont conçus et aménagés par des pratiques de génie écologique, de génie climatique, l’utilisation de techniques low tech et de gestion différenciée.

Nous avons vocation à répondre aux problématiques environnementales actuelles et futures (crues, inondations, sécheresses, bois-énergie, qualité environnementale, effondrement de la biodiversité, coûts des espaces verts) tout en formant des jeunes aux métiers de demain, et en leur fournissant les compétences nécessaires pour trouver un emploi (permis, caces, habilitations…).

Impact social et environnemental

L’impact social de notre association se caractérise par l’insertion de jeunes sans diplômes ni perspectives sur le marché de l’emploi en leur fournissant un cadre de travail adapté, une formation technique poussée, et un suivi continu de leur parcours.  Et par la réappropriation de certains espaces par les riverains dans le cadre de chantiers participatifs.

La création d’espaces naturels, publics ou privés, et la plantation de haies ou l’aménagement de mares chez les agriculteurs offrent de la place à la biodiversité. 

L’impact environnemental de nos actions est donc une mise à disposition d’espace pour la nature. Mais celle-ci doit s’inscrire dans un système économique et social viable. Par exemple, la haie bocagère ne doit pas être une charge pour le paysan (coût et temps d’entretien, servitudes, réseaux, riverains, sécurité routière…), mais une production agricole, de bois déchiqueté, de copeaux, de bois d’œuvre ou de bois de chauffe, entretenue et récoltée par les filières locales. Une zone humide rénovée en amont d’une commune, absorbe un certain volume de crues et de sédiments, tout en fournissant un espace à la biodiversité, et en réhaussant les nappes phréatiques pour les agriculteurs. Des espaces verts publics ou privés conduits en gestion différenciée, diminuent les factures d’entretien tout en fournissant de l’espace à la faune et à la flore sauvage.