Manufacture des Fourmis Vertes

Le projet

1. Création d’une matériauthèque (ouverte depuis septembre 2023) issue des gisements mobiliers
2. Installation d’un atelier bois partagé (livraison des machines janvier 2024, ouverture au printemps 2024)
3. Développement d’une offre de formation (prototypage tout au long de l’année avec des ateliers et stages courts, formalisation fin 2023/début 2024 pour un déploiement complet à l’ouverture de l’atelier au printemps 2024)

L’impact social et environnemental

Créer du lien social et favoriser l’insertion des publics éloignés de l’emploi

Notre projet vise en premier lieu à créer un espace de mixité vecteur de lien social, d’apprentissage mutuel et d’entraide. Au-delà du travail mené avec nos salariés en insertion, cette mixité se traduit par la fréquentation de publics de tout âge, catégories socio-professionnelles et origines culturelles diverses.

Développer de nouvelles filières locales et contribuer à la résilience du territoire

Afin de contribuer à une plus forte résilience territoriale, Les Fourmis Vertes souhaitent participer activement à la relocalisation de filières de production et de transformation. Cela sur tout enjeu où notre champ de compétence sera pertinent. Aujourd’hui, les fourmis détournent 120 tonnes par an de l’enfouissement et souhaitent augmenter leur impact sur le territoire.

Sensibiliser les acteurs du territoire au potentiel du réemploi, de l’économie circulaire et de la low-tech pour préserver nos ressources naturelles

Notre modèle de société actuel est basé sur une approche extractive et linéaire (nous captons des ressources naturelles, les transformons et les relâchons dans l’environnement sous forme de déchets). Cette approche entraîne un impact considérable à la fois sur notre environnement (pollution et changements climatiques) et sur la disponibilité des ressources naturelles. Les Fourmis Vertes s’inscrivent dans une une dynamique qui vise à :

• optimiser l’utilisation des ressources déjà extraites (en créant une infrastructure et des pratiques de réemploi) ;
• anticiper la raréfaction des ressources naturelles (en pensant nos modèles de production sur une base circulaire) ;
• imaginer un nouveau rapport à la technologie (en expérimentant de nouvelles approches de production basées sur les principes low-tech). A travers l’exemple et l’expérimentation, nous souhaitons sensibiliser localement un maximum d’acteurs autour de cette vision que nous défendons pour protéger notre environnement et nos ressources naturelles.

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